UNIBAL et la FMB dévoilent les chiffres du marché du bricolage pour 2016

L’Union Nationale des Industriels du Bricolage, du Jardinage et de l’Aménagement du Logement (UNIBAL) en coopération avec la FMB a publié les chiffres du marché du bricolage pour l’année 2016. Le marché du bricolage dépasse les 25 milliards d’euros.

Un marché en progression à la faveur d’une conjoncture immobilière favorable

En 2016, le marché du bricolage retrouve des couleurs, son chiffre d’affaires total progresse de 1,9 %, dépassant les 25 milliards d’euros. C’est nettement mieux que les deux années précédentes avec +0,6 % pour l’année 2015 et +0,8 % pour l’année 2014. Cette dynamique s’explique en grande partie par la reprise d’un marché immobilier jusque-là bloqué, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien. Les mises en chantier ont en effet progressé de plus de 10 % en 2016, alors que les transactions immobilières dans l’ancien atteignaient leur meilleur niveau depuis plus de dix ans avec 848 000 biens changeant de propriétaire.

Ces deux facteurs sont très positifs pour le marché du bricolage, puisqu’ils apportent un stock de logements neufs ou anciens à rénover, aménager et décorer : autant de projets de bricolage à entreprendre pour les Français.

Les points de vente physique en marge du e-commerce

En termes de distribution, on constate un net découplage entre la progression rapide du e-commerce (+25 %) et l’évolution plus timide des circuits physiques (GSB +1,6 %, Négoces +0,6 %). Il est vrai que la part de marché du e-commerce dans le secteur du bricolage est encore minoritaire puisqu’elle est estimée à 3 % du marché total (hors ventes en ligne des GSB), elle dispose d’une forte marge de progression.

Les GSB restent le circuit prédominant, captant 77 % du chiffre d’affaires du secteur. En dépit de la maturité du secteur et d’un maillage territorial déjà important, le parc reste évolutif, accroissant sa surface totale de 1,1 % et augmentant le chiffre d’affaires moyen au mètre carré à travers une rationalisation des parcs de magasin.

Cependant, l’évolution rapide des nouvelles technologies a entrainé des changements majeurs dans la façon dont le consommateur se comporte à travers l’acte d’achat et la prise de conseils. Tout porte à croire que sans prise de conscience des acteurs traditionnels sur la montée en puissance du e-commerce, il sera difficile de résister face à une telle optimisation économique et fiscale.